La legende de la Testa di Moro


La légende de la Testa di Moro se déroule aux environs de l'an 1000, lors de la domination arabe en Sicile.

Au coeur du quartier arabe de Palerme, la Kalsa, vivait une belle jeune fille qui passait la majeure partie de son temps sur son balcon, à jardiner.

Un jour, du haut de son balcon fleuri, un prince Maure l’a remarqua. Frappé par la beauté de la jeune fille, le prince Maure lui déclara son amour avec passion.

La jeune femme, touchée par cette déclaration d’amour, tomba instantanément amoureuse du prince. Le prince cachait pourtant un lourd secret.

En effet, ce dernier, marié et père de famille, dans son pays d'origine, était obligé d'y retourner afin de vaquer à ses occupations familiales. 

La nouvelle chamboula la jeune fille 💔

Elle décida alors de lui couper la tête par vengeance mais aussi afin que ce dernier puisse rester à ses côtés pour toujours.

Elle eu alors l'idée de transformer la tête de son prince en vase dans lequel elle y planta du basilic, qu’elle arrosa avec ses larmes.

Petit à petit, la plante devint de plus en plus luxuriante. Impressionnés par la taille de la plante, et charmés par le parfum enivrant du basilic, les voisins de la jeune fille décidèrent de fabriquer des Testa di Moro en terre cuite & céramique, similaire à celui de la jeune fille : des bustes humains, avec des ornements et un style oriental. 

Ces vases sont devenus si populaires en Sicile qu'ils sont devenus l'un des symboles de l'île. Ils décorent les balcons mais sont également utilisés comme élément de décoration au sein des foyers siciliens. 

Aujourd’hui, les Testa di Moro sont souvent exposé par deux, celle du prince et celle de la jeune fille, et nous pouvons les trouver sous toute forme et toutes les couleurs. Seule la recette et le savoir-faire de la production de la Testa Di Moro reste inchangé, du modelage de l’argile, à la cuisson, en passant par le vitrage et la peinture. 


1 commentaire


  • Vincente Corradi

    Bonjour, J’ai connu la légende à l’atelier de Angela Tripi à Palerme. Dans sa boutique trônent des têtes en faïence colorée du malheureux prince et de sa belle sicilienne dont il n’avait pas soupçonné la vengeance , mais aussi des toutes aussi connues pignes de toutes les couleurs … La Sicile j’adore


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